Juillet et aout ne sont pas des mois propices pour l’avancement de mes travaux mécaniques. Mais depuis septembre et la rentrée scolaire, je peux à nouveau consacrer du temps à ma CJ3A Wilford.
Petit rappel de l’avancement de ces travaux : mon moteur et mes boites avaient été totalement rénovés par un orfèvre. J’avais confié mon châssis tordu et la caisse à la carrosserie Janssens à Braine l’Alleud. Pour ma part, je retapais toutes les petites et moyennes pièces dans ma cabane de jardin : nettoyage, sablage, rénovation, réparation, mise en peinture.
Il ne me restait que les ponts avant et arrière à finaliser. Ce que j’ai attaqué depuis. Ils étaient couverts d’un mélange de boue et de graisse que j’ai dû faire partir au dégraissant, à la brosse métallique et à l’huile de coude.
Ce nettoyage effectué, j’ai pu peindre mes ponts. Quel bonheur de voir ces pièces pourries reprendre un bel éclat noir brillant.
Concernant le pont arrière, j’ai décidé de ne pas changer les roulements des demi-axes. Ils m’avaient l’air correct. Par contre, j’ai complètement démonté les ponts avant et là je changerai probablement les roulements.
Ceci fait, j’ai pu enfin commencer à remonter la Jeep !!!!! Et j’ai tout de suite déchanté…
En effet, la jeep étaient équipées de lames de ressort originales à l’avant, mais pas à l’arrière. En lieu et place du paquet de 9 lames des Willys CJ3A, elle possédait un paquet de 11 lames, mais plus fines que les originales. J’avais décidé de garder ce paquet que j’avais fait retendre chez un spécialiste des lames de ressort. Celui-ci connaissant les jeeps a appliqué une certaine force de résistance aux lames, mais étant plus fine, les lames ont été plus fortement courbées. Je me suis retrouvé avec 2 arcs à flèches sur lesquels il m’était impossible de fixer l’amortisseur, ce dernier même complètement étiré étant trop court pour relier le châssis au paquet de lame. Las, j’ai donc dû acheter un nouveau jeu de ressorts arrière. Encore un coût double, mais j’ai décidé depuis longtemps de ne plus comptabiliser mes dépenses pour cette jeep…
Les nouvelles lames ont donc été repeintes en noir, et j’ai pu relancer l’opération de montage du train arrière.
Pour la fixation des amortisseurs, j’avais eu la bonne idée d’investir dans un outil très pratique permettant de compresser les caoutchoucs afin de placer la goupille. Je ne peux que le recommander.
Les ressorts et le pont arrière monté, j’ai pu monter les roues arrière. C’est une grande étape, la jeep roule enfin (quand on porte le châssis à l’avant 😊) !!!!
Prochaine étape, le pont avant et les roues, puis le moteur, la colonne de direction, la caisse, le circuit électrique, … En fait, à partir de maintenant ce n’est que du bonheur : je remonte des pièces remises à neuf, avec des boulons et écrous propres. Fini la graisse dans les cheveux, les doigts noirs de cambouis !
Je ne vous épargnerai évidemment pas le petit jeu du « avant – après »
Sur ce,
A+